Julien Michel, Dom Guyétand

Sortie complétement improvisée, suite à un appel de Julien qui est libre ce vendredi après-midi et qui aimerait se mettre sous les cascades. Comme tout est en grosse crue partout, c’est le moment de lui proposer la Riôte, que je n’ai pas parcourue depuis un moment.

Après un rendez-vous au pont de l’Isles, direction les gorges du Flumen vers l’usine EDF, en bravant l’interdiction de circulation, mais chuuut ! Après confection des sacs, grosse montée comme d’habitude, pour découvrir que la vieille passerelle en bois presque pourri a été un peu pimpée, sans doute par les copains du VTT enduro.

Plus loin, un glissement de terrain a emporté le sentier dans sa partie la plus aérienne, nous obligeant à faire les chamois pour contourner. Et là, surprise, on tombe sur un nouveau sentier de contournement, dont nous avions loupé le départ. Encore une fois, ce n’est pas l’œuvre de la Com-com mais bien des vététistes, vue la forme des virages tout en appuis. Il faut préciser que nous sommes à cet endroit sur un sentier pédestre balisé en jaune (PR), homologué PDIPR.

Parvenus en haut après moult arrêts à parler de tout et surtout des Pyrénées, nous parvenons au départ pour attaquer enfin et tardivement la descente. Le débit est sympa, mais aurait mérité davantage. Descente tranquille, toujours à bavarder, mais où cette fois la technique d’équipement l’emporte d’une courte tête. Les équipements sont toujours en état, mais tout ce qui est textile (cordes sur arbres) devra être changé prochainement.

Et peu partout nous découvrons de nouveaux arbres à terre, qui feront l’objet de nouvelles sortie. Comme d’habitude, le rappel de la confluence des deux canyons est superbe, et l’on enchaîne la suite au débit grossi mais plus larges. Comme on est à la bourre, on shuntera les quelques descentes sur cordes non obligatoires par des passages de chamois faciles.

Durant cette descente que Julien semble avoir bien apprécié, il a pu revoir un peu les quelques bases nécessaires à l’installation d’un rappel débrayable et même le passage d’un relais suspendu. A noter que l’énorme broche anti-frottement de la C30 a disparue. Chute naturel (gélifraction ?) ou vol, difficile de savoir.

Retour à la voiture et dispersion vers 19 h.